Campagne de Hollande à la Martinique

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En campagne à la Martinique, François Hollande a été chaleureusement reçu par les partisans du PS.

Sérieux dans son discours, le candidat socialiste à la présidentielle a aussi joué la sobriété dans son déplacement aux Antilles. Arrivé samedi en Guadeloupe, François Hollande a donné son premier meeting antillais dans la soirée. Critiqué par la droite pour ne pas avoir annulé son déplacement malgré la perte du triple A, Hollande a dès son arrivée mis les choses au point : « Ce n'est pas du tourisme, c'est la campagne ! ». 
Son équipe a pris soin d'annuler un rendez-vous avec une association préparant le carnaval, craignant que les images de fête soient déplacées et reprochées au candidat. 

Dimanche en Martinique, c'est dans une salle plus enthousiaste que la veille que le candidat PS à l'Elysée a affiché sa détermination à lutter contre les dérives de la finance. «Je ne suis pas là pour profiter du pays, mais pour que le pays profite de moi !» a-t-il expliqué, ne voulant surtout pas que son séjour antillais donne le sentiment de moment de détente. Deux heures plus tôt, lors de son seul (mini) bain de foule de son déplacement antillais, le socialiste s'était défini comme «le candidat de l'espérance réaliste», en référence au poète martiniquais Aimé Césaire.

©AFP/Photos Jean-Michel André

Catégories /// Commandes
16 janvier 2012

Exilés /// Vernissage

Affiche /// Exilés
Invitation de l'exposition /// Exilés
Exposition /// Exilés

Jeudi 19 janvier à 19 heures aura lieu le vernissage de mon exposition Exilés à la Fondation Clément (Domaine de L'Acajou, 97240 Le François, Martinique).

Exilés sera présentée du 20 janvier au 26 février à la Fondation Clément.

" J’ai posé pour la première fois pied à La Havane en décembre 2008, avec en tête les histoires de mes amis cubains vivant en Espagne. Ils avaient réussi à échapper à la pauvreté et à l’arbitraire qui régnaient sur l’île, et ils savaient leur chance. Aucun d’entre eux n’avouaient de regrets. Mais la nostalgie les gagnait parfois. Ils me parlaient alors de leur famille et de leurs amis qu’ils ne reverraient plus. Avec la précaution de ceux qui ne veulent pas réveiller les douleurs enfouies. Ils me racontaient aussi la rue cubaine :  son impudeur, ses rires et ses jeux...

Une fois sur place, ces scènes que l’on m’avait racontées, je les ai vues se jouer. Mais plus que l’atmosphère bruyante et colorée, c’est l’aspect fantomatique des villes qui m’a impressionné. Peuplées de Cubains rêvant d'un ailleurs hypothétique, La Havane et Santiago sont aussi habitées par les présences de ceux qui les ont un jour quittées et qui ne peuvent y revenir.

C'est donc un travail sur l’exil, tentation et douleur qui traversent tous les peuples, que je propose ici. Je crée des "surimpressions urbaines", utilisant le décor des rues de La Havane et  de Santiago pour y placer des personnages-passants, qui traversent les murs et deviennent à leur tour matière de ce paysage urbain d'une infinie richesse."

Catégories /// Expositions
12 janvier 2012

Dialogue

Couverture du livre Dialogue

Dialogue, qui signe ma collaboration avec Erik Orsenna, a paru en décembre 2011.

Ce livre est né de la volonté de BNP Investment Parters d'agir pour une prise de conscience en faveur du développement durable, d'engager un dialogue sur les défis du monde d'aujourd'hui et les solutions du monde de demain.

J'ai choisi des photographies qui invitent à la réflexion et au sourire. Elles sont tirées de mes séjours en Bretagne, en Belgique, dans la Caraïbe, en Espagne, en Inde, au Maroc... Bons voyages !

" Apprendre. L’avenir est une page.
Apprendre pour ne pas répéter.
Apprendre pour ne pas céder à l’obscurité qui gagne.
Apprendre parce que le savoir vaut mieux et plus que l’opinion.
Apprendre pour élargir, apprendre pour inventer.
Apprendre pour accueillir. Apprendre pour ne pas condamner, pour ne pas rejeter.
Mais apprendre aussi pour ne pas tout accepter, pas tout supporter.
Apprendre pour espérer.
La planète est une école, une salle de classe immense.
Avec toutes sortes de professeurs, dont beaucoup d’improbables. 
Et qui délivre (oh le joli mot !) des diplômes invisibles.
Souvent je rêve d’un paysage parcouru d’écoliers, d’écolières.
Je rêve de cartables, je rêve de confiance.
Alors, je jalouse le photographe : quelle misérable force ont les mots comparée à l’image d’un sourire ? "

Extrait des écrits d'Erik Orsenna

Catégories /// Publications / Édition
11 décembre 2011